Escapade au Portugal
(Avril 2018)
Bonjour à toutes et tous,
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Les mois ont passé, au travers d'un hiver particulièrement maussade, et le besoin de s'évader commençait sérieusement à se faire ressentir. Cette année, deux contraintes ont guidé notre projet vacances de printemps : 1. petit budget, et 2. pas en voiture (cette dernière n'étant pas en état de nous emmener bien loin ..).
Nous regardons donc les destinations au départ des aéroports du sud ouest, et trois choix s'offrent à nous : Edimbourg pour un road trip en Ecosse, mais nous y étions l'année précédente, et bien que nous avons hâte d'y retourner, on a envie d'autre chose pour cette année. Milan, pour un road trip en Lombardie, mais les prix des locations de voiture nous ont refroidi - il sera plus judicieux d'y aller directement avec la notre. Et enfin, Lisbonne. Lisbonne, début 2018, on commence à en entendre doucement parler, et les retours sont systématiquement positifs = "vous allez adorer" - "idéal pour des vacances en famille" - etc etc .. Ce sera donc au départ de Bordeaux, et le vol se fera avec EasyJet (je rappelle le critère petit budget^^).
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Ensuite, nous nous sommes penchés sur un semblant d'itinéraire, combinant notre goût pour le mode road trip nature, et la visite de la capitale qui apparemment est incontournable. Nous décidons de louer une voiture pour un circuit de 3 jours dans l'Algarve, puis remonter à Lisbonne pour les 4 derniers jours. Voiture louée chez Europcar, rien à signaler. Pour les logements, nous avons préféré un point de chute unique dans l'Algarve, à Aljezur, nous permettant de rayonner facilement entre la côte ouest et la côte sud. Côté Lisbonne, nous avons choisi de nous excentrer un peu, tout en se positionnant stratégiquement par rapport aux lignes de métro. Nous avons donc trouvé un appartement spacieux en face du parc Gulbenkian, au terminus de la ligne de métro venant de l'aéroport, et sur la ligne qui va au centre ville. Le voyage organisé, ne restait plus qu'à gentiment poireauter jusqu'à ce 17 avril 2018 ......
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Jour 0
Voiture, bus, Avion, bus, Voiture .. et pizza !
Aujourd’hui, c’est une journée de trajet qui nous attend. Départ de Bordeaux, qu’il faut déjà rejoindre par 1h30 de voiture. Arrivé là-bas, le parking longue durée est complet, fort heureusement nous avions réservé notre place à l’avance, pour un tarif imbattable (35€ la semaine). De là, une navette nous amène jusqu’à l’aéoport, où nous prenons la direction du terminal ‘low cost’. Il a été refait le mois dernier, et nous appréhendions de vivre les mêmes soucis que les usagers qui y ont subi les bugs des premiers temps. Il n’en fut rien, passés comme une lettre à la Poste, embarquement en suivant dans un avion siglé de la compagnie EasyJet, et c’est parti pour 2h de vol (on reste constant dans la durée des vols pour le moment, ça se passe bien avec les enfants).
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Atterrissage à Lisbonne, il fait beau, et la semaine s’annonce assez favorable, malgré que l’on soit dans l’hiver.
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Nous rejoignons la zone des locations de voiture, pour récupérer celle que nous avions réservée à l’avance. Là encore, nous avons joué la sûreté avec une compagnie ‘sûre’, et affublée d’excellents retours pour l’agence de Lisbonne Aéroport : Europcar. Une Ford Punto récente, Diesel, 5 portes, pour 3 jours avec deux sièges enfants et le télépéage = 180€. Rien à signaler, remise des clés rapide, sièges installés, plus qu’à prendre la direction de l’Algarve.
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Nous nous engageons assez rapidement sur le célèbre pont Vasco de Gama, interminable ! Et de l’autre côté, nous sommes rapidement surpris par le nombre impressionnant de nids de cigogne que l’on retrouve partout, dès que c’est un peu en hauteur (les pylônes électriques en comptent parfois plus d’une dizaine). Le soleil se met rapidement à décliner, la journée touche presque à sa fin, quand nous approchons de notre objectif : Aljezur. Mais quelques kilomètres avant, nous passons près du village d’Odeceixe, au même moment où le soleil s’apprête à passer sous l’horizon. Une lumière sublime sur le petit village surplombé de son moulin, un joli timing pour réaliser la première photo de cette escapade portugaise !
Nous finissons par arriver à Aljezur, de nuit donc, où nous retrouvons notre hôte qui nous guidera jusqu’à notre location, une jolie maisonnette typique, sur les hauteurs, offrant une vue panoramique sur les environs. La maison n’est pas très grande, mais elle offre ce qu’il faut.
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Après une pareille journée, pour le moins exténuante, et rien dans le frigo, nous décidons de manger local en allant chercher ….. des pizzas ^^ Ok, pour le local, on repassera. Mais on ne se voyait pas aller au restaurant vu l’état de fatigue de tout le monde, et notamment des enfants !
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Le dîner aura raison de nous, et nous voilà endormis pour recharger les batteries.
Jour 1
Algarve - Cote ouest
Le lendemain matin, je descends en bas du village, par de jolies ruelles sacrément raides, jusqu’à une épicerie fine, permettant de nous procurer de quoi petit déjeuner, faire des sandwichs pour le midi, et à dîner pour le soir. Après un bon petit déjeuner avalé, nous décidons de commencer la journée à pied, par une balade dans les vieux quartiers d’Aljezur. Le soleil est déjà de plomb, ça chauffe vite .. ça promet pour la suite ! Crème solaire indispensable !
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Après cette agréable balade en boucle, entre le château (du moins ce qu’il en reste) et le bas de la cité, nous repassons par la location pour prendre les pique-niques et prenons la route pour aller découvrir les principales plages de la côte ouest. Nous commençons par la plage d'Amoreira, jolie au demeurant, mais les conditions ne nous permettront pas franchement d’en profiter, à cause des embruns qui forment comme un brouillard nous privant quasi totalement de visibilité.
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Nous descendons alors plus au sud, pour découvrir la plage d’Arrifana. Nous en profiterons pour déjeûner face à ce superbe panorama. Nous n’avons pas pris le temps de descendre jusqu’en bas, n’y voyant pas nécessairement un intérêt particulier, surtout vis-à-vis du temps que prendrait l’aller-retour. Nous préférons pousser encore plus loin, pour admirer la Praia Da Bordeira. Avec ses nombreux sentiers aménagés sur des pontons de bois, elle nous a offert un spectacle incroyable de vagues gigantesques poussées par un vent off shore, qui formait une dentelle au dessus de ces monstres qui s’éclataient sur les falaises, tout près de nous. Spectacle saisissant !
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Nous continuons la piste jusqu’à la Praia do Amado, puis nous réengageons sur la route principale, pour continuer, toujours direction sud.
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Prochain arrêt, la Praia do Castelejo (comprenez ‘château’), nommée ainsi à cause de son rocher représentant, sans besoin de trop d’imagination, un château fort. Comme pour Amoreira, les embruns rendent la vue bouchée, et la marée haute nous empêche de nous aventurer sur la plage, plage qui se limite à une zone de quelques mètres carrés. En revanche, je garde l’endroit dans un coin de ma tête, notamment pour le coucher de soleil, si jamais nous sommes dans le coin, ça peut être très chouette.
Nous filons donc plus au sud, jusqu’à ne plus pouvoir aller plus bas, et nous retrouvons donc au Cap San Vicente, et son phare, surplombant de hautes falaises. Autant jusqu’ici, sur la côte ouest, nous n’avons pas croisé grand monde, c’était même franchement très calme, autant là, à la croisée de l’ouest et de la côte sud (connue pour être très touristique), on commence à sentir la différence. Le parking est jonché de bus, du monde partout, des vendeurs itinérants sont là aussi, pour des souvenirs ou des gourmandises .. bref, l’ambiance change du tout au tout, et on regrette assez vite nos plages désertes !
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Vue l’heure, nous prenons tout de même la décision de partir sur la côte sud, direction lagos, et sa Ponta da Piedade. La lumière s’estompe, nous passons à côté du phare et descendons les nombreuses marches jusqu’au plongeoir de la pointe, niché à l’abris de falaises à la couleur flamboyante.
L’heure tournant, nous reprenons la route de l’ouest, avec la maison en ligne de mire, et la possibilité d’un détour pour le coucher de soleil en fonction du timing.
Finalement, nous retournerons à la Praia Do Castelejo, où la marée basse nous permet de profiter pleinement de la plage et approcher le rocher à la forme qui a sans nul doute inspirer le nom de cette plage. Beaucoup d’embruns, l’air est chargé, ce n’est pas idéal pour les images mais nous profitons quand même pleinement de la magie de ce coucher de soleil.
Puis nous rentrons à Aljezur, pour un dîner à la maison, et une grosse nuit.
Jour 2
Algarve - Cote Sud
Le lendemain, nous avons pour projet de reprendre un peu la côte sud, là où nous l’avons laissée la veille, du côté de Lagos.
Mais avant cela, un petit crochet par Odeceixe, pour déambuler dans ce petit village, de jour. Nous nous garons tout en bas, puis remontons les ruelles au hasard, avec le moulin comme point de repère. L’endroit est très charmant, peu fréquenté, et les maisons d’un blanc éclatant agrémenté de jolies touches de couleurs nous immergent totalement dans un décor typique de l’Algarve. Nous arrivons finalement au moulin, près duquel une terrasse est aménagée pour profiter du panorama sur la ville.
Après cette agréable étape, nous prenons donc la route de Lagos, pour y voir un peu plus clairement la jolie vue que l’on peut y trouver.
Nous nous garons sur le parking près du restaurant O Camilo, depuis lequel la vue est superbe.
Des petits sentiers permettent d’atteindre des plateformes, parfois jonchées de jolies fleurs jaunes.
Certains passages demandent d’avoir le pied sûr !
Les couleurs donnent un côté paradisiaque à l’endroit.
Nous descendons également les escaliers de bois pour atteindre la plage en contrebas, Praia Do Camilo, où quelques personnes prennent le soleil.
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La plage, au sable fin, est nichée entre les imposantes falaises de couleur ocre. L’eau est turquoise, avec un tel décor, on se croirait en Australie.
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Un tunnel taillé dans la roche permet de traverser la falaise et atteindre une autre plage (Praia Da Boneca).
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Après une petite étape rafraîchissante dans les ruelles de Lagos, nous continuons de longer la côte, direction l’est vers Abufeira, pour y découvrir la plage de Benagil et sa célèbre grotte. L’accès à cette grotte mythique, sans doute l’une des plus belles, peut se faire à la nage (pour les plus courageux), ou en bateau, si tant est que les conditions soient suffisamment bonnes pour pouvoir débarquer. Nous n’avons pas tenté le coup, et avons simplement observé cette grotte d’en haut.
Mais l’intérêt y est beaucoup plus limité, et ça ne vaut pas vraiment le coup à mon goût.
Nous poursuivons donc rapidement vers Praia Da Marhina, et l’arche d’Albandeira, où les paysages sont là encore magnifiques avec ces couleurs incroyables. A chaque fois, des parkings permettent d’approcher les sites, et les accès sont relativement bien fléchés. Une fois garés, ne pas hésiter à se promener le long des nombreux sentiers, tout le long de cette côte regorge de merveilles.
Nous pourrions aller encore bien loin, à ce rythme, jusqu’à Faro, mais nous décidons de varier les plaisirs, et de s’éloigner de la côte, pour découvrir les richesses à l’intérieur des terres, et trouver aussi un peu de fraîcheur, car le soleil tape fort !!
L’heureuse élue sera Silves, une jolie cité offrant une forteresse, une cathédrale, un pont, et des centaines de cigognes !!
Nous laissons la voiture le long du fleuve, puis montons en direction de la forteresse (ça grimpe). Arrivés au château, que nous comptions visiter, nous apprenons qu’il a fermé à 16h .. il est 18h en même temps, c'est plutôt l’heure de l’apéro que d’une visite.
Nous nous installons donc en terrasse d’un bar pour y déguster quelques tapas et nous désaltérer.
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Une nouvelle journée de passée, nous repartons vers Aljezur que nous atteignons à 20h. Le soleil n’est plus très loin du lit, et après une photographie de la cité d'Aljezur et son château aux lumières du couchant, nous tentons le coup pour assister aux dernières lumières sur la plage la plus proche, et potentiellement photogénique, la Praia Amoreira. Il faut tout de même un bon quart d’heure pour la rejoindre, et arrivés là-bas, les conditions ne sont toujours pas idéales. Ciel bouché, peu de lumières, cela n’empêchera pas d’en rapporter quelques images.
Jour 3
Retour a la capitale
Aujourd'hui, c’est le jour du départ de cette superbe région. Au programme, quitter l’Algarve pour remonter sur la capitale et y passer les prochains jours. Il fait encore grand beau, nous quittons cet endroit avec des souvenirs magiques (tant le logement, que la ville, l’Algarve, et le rythme que nous y avons pris). Mais il est temps, nous devons ramener la voiture de location à l’aéroport de Lisbonne, avant 17h. Ce qui nous laisse tout de même le temps de faire une petite étape si on le souhaite. Et c’est ce que nous ferons, d’abord à Alcacer do Sal, et via un bon détour tout de même, pour découvrir le tout petit village de Santa Susanna, et sa jolie petite église chrétienne nichée en haut d’une rue bordée de maisons blanches et bleues.
Nous arrivons donc à l’aéroport, pour restituer la voiture. Valises en main (et sur le dos), et après avoir parcouru quelques centaines de mètres, moment de panique. Où est mon téléphone ? Après une course effrénée vers la société de location, et un rythme cardiaque à la limite du raisonnable, je le retrouve … dans la voiture, laissée portes ouvertes, en attente de son nettoyage .. pfiouuu ! Sans être (particulièrement) matérialiste, en voyage c’est quand même bien pratique (billets d’avion électronique, confirmation des locations, GPS, etc …)
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Nous descendons donc direction le métro (l’aéroport est le terminus de la ligne rouge), où nous achetons les cartes personnelles (mais non nominatives) qui nous permettront de circuler facilement grâce aux différents transports en commun disponibles (métro, bus, tramways, ..). Et nous prenons la direction de l'autre terminus de la ligne rouge, où se trouve notre logement pour les 4 prochaines nuits. Arrivés en avance par rapport à l'heure prévue et convenue avec l'hôte, nous la surprenons en l'appelant au pied de l'appartement. La chance étant de notre côté, il s'avère qu'elle habite l'appartement juste à côté. Ouf .. nous pouvons donc nous décharger de nos sacs & valises et partir légers direction le centre ville, pour profiter du peu de temps qu'il reste avant que la nuit tombe, et aussi (et surtout) pour trouver quelque chose à grignoter. Personne ne va à Lisbonne sans connaître le Time Out Market, endroit parfois jugé merveilleux, parfois trop touristique, et il est vrai que les prix sont parfois en décalage avec les tarifs habituels que l'on retrouve ailleurs, mais on y trouve de très bonnes choses, et il y en a pour tous les goûts. Le principe, pour ceux qui ne connaissent pas, c'est un marché couvert, avec de longues tablées au milieu, et des restaurants à emporter tout autour, aux spécialités des quatre coins du monde (mais aussi du Portugal, heureusement !). Nous y sommes arrivés en pleine heure de pointe pour le repas du soir, donc il a été difficile de trouver une place pour 4, mais nous avons réussi tout de même à nous installer. Et le principe est tel que le lieu est propice aux rencontres et discussions avec ses voisins de tables, qui eux aussi, viennent des quatre coins du monde !
Après cela, la fatigue se faisant ressentir, nous repartons vers la Praça do Comercio, que nous traversons dans une ambiance d'heure bleue. Il y a peu de monde sur la place à cette heure-ci, c'est agréable. Puis nous redescendons dans les tunnels du métro pour repartir à l'appartement, où une nuit compliquée nous y attend...
Jour 4
Lisbonne la pluvieuse
Aujourd'hui, c'est samedi ... et le réveil est pluvieux (et ça tombe fort) ! Mais revenons juste sur l'expérience de la nuit. L'appartement est donc très grand, tout en longueur, mais la chambre dans laquelle nous nous sommes installés donne côté rue .. jusque là, rien de surprenant, d'autant que nous sommes au 1er étage. Sauf que voila, à Lisbonne, c'est du simple vitrage ... là encore, côté température, rien à signaler, en revanche côté bruit, ce fut infernal. Entre le couloir aérien qui passe littéralement au dessus, le fort passage dans la rue (on entendait les gens comme s'ils étaient dans la chambre), le camion poubelle, les motos, bref .. nous avons très peu dormi ! :) Et c'est drôle parce que nous avions choisi cet appartement volontairement excentré des quartiers comme l'Alfama ou le Barrio Alto, justement pour s'éviter le bruit ! Un coup dans l'eau comme on dit !
Mais revenons à cette journée .. samedi .. et pluvieux donc .. que pourrions-nous faire de cette matinée, sachant qu'à priori la météo annonce une nette amélioration pour l'après midi ? Eh bien, pourquoi pas l'aquarium de Lisbonne. Il parait qu'il est très chouette, et notre hôte nous en a également parlé en nous remettant les clés la veille. Eh bien voila une idée toute trouvée .. en plus, un samedi, qui plus est jour de pluie, il ne devrait y avoir personne ............ non ?! ^^
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Nous prenons donc le métro ligne rouge, direction l'aéroport, et descendons à Oriente, grande station aux entrées modernes, que l'on retrouve souvent sur les cartes postales. Nous traversons le centre commercial, en direction de la cote, puis marchons jusqu'à l'aquarium, qui n'est quand même pas à côté. Nous longeons d'ailleurs les installations pour l'Eurovision. Et donc, si jamais vous n'aviez pas compris, il pleut toujours ... nous arrivons donc en vue de l'aquarium, et là mon coeur s’accélère. Une nuée de personnes s'agitent sur la grande plage, nuée que nous traversons pour tomber sur .. la file d'attente pour la billetterie ! De quelques dizaines de mètres, sous la pluie évidemment .. bon ! Qu'est ce qu'on fait ? On attend et on voit comment ça avance ? La file mène tout droit à deux malheureuses machines automatiques. Car pour ceux qui préfèrent l'humain, il y a aussi une queue interminable pour un guichet .. certains tenteront d'acheter leur place en ligne, sans succès (bien tenté cela dit, j'avoue y avoir pensé aussi).
Le fait est que c'est passé assez vite malgré tout, et nous entrons donc dans l'Oceanario de Lisboa, partagé entre l'exposition permanente, et une temporaire, que nous ferons en ressortant. Nous commençons donc la visite, dans un brouhaha infernal. Eh oui, la foule qui s'agglutinait à l'extérieur est bel et bien à l'intérieur aussi, et il faut dire que la disposition des lieux ne favorise pas la circulation. Les enfants étouffent, submergés par la marée humaine, les gens se pressent, se poussent, pour y aller du plus beau selfie devant chaque bassin, quand ils ne sont pas en train de faire des photos floues ou des vidéos pendant de longues minutes .. = insupportable. Difficile de faire approcher les enfants pour qu'ils voient quelque chose, la visite n'a pas vraiment été une partie de plaisir pour nous, donc je ne vais pas m'attarder sur le sujet !
Nous ressortons de l'exposition permanente, pour tenter de retrouver un peu de calme dans l'exposition temporaire, qui est justement en adéquation avec le mot calme .. ce sont de magnifiques aquariums de type aquascapes, un travail de titan, réellement magnifique, d'autant plus pour moi qui suis un amateur !! Le tout avec une douce musique d'ambiance qui nous plonge dans l'univers de son créateur japonais. Le calme après la tempête .. pour une fois ^^
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Nous ressortons donc de cette visite, délestés de quelques dizaines d'euros pour les billets, de quelques litres de sueur à porter les enfants bien haut pour leur faire voir les poissons par dessus la foule, et avec, donc, un avis assez mitigé sur le moment que nous venons de passer. Et surtout, nous avons faim !!
Nous regardons donc sur un site d'avis très connu les restaurants autour de l'aquarium, et en repérons un qui a de très, très bons avis (= le Tappas Caffé), promettant de goûter à la meilleure Francesinha du coin (sachant que c'est une spécialité plutôt de la région de Porto ..).
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La Francesinha, c'est quoi ? C'est un plat typique, de la région de Porto donc, et qui a été considéré comme l'un des dix meilleurs sandwichs du monde. En résumé, c'est à base de plusieurs viandes, empilées avec du pain, couvert de fromage, d'un oeuf au plat, accompagné d'une sauce à la bière, et servie avec une bière extra fraîche et des frites. Le menu parfaitement équilibré donc ...
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Nous nous pressons donc en direction de ce restaurant, qui n'est tout de même pas à côté, puisqu'il est encore plus loin que la station de métro. Et à en croire le site internet, ils ferment à 14h30. Et il est 13h45 .. finalement, sur place, on se rendra compte qu'ils ne ferment pas ! ^^
Anticipant sur notre petit appétit par rapport aux doses portugaises, la serveuse nous recommande vivement de prendre un plat pour deux, y compris pour les enfants. Chouette de sa part, d'autant qu'elle avait raison, c'était amplement suffisant ! Bilan = eh bien c'est plutôt bon, rassasiant sans être écœurant, et l'ambiance dans le restaurant, très dynamique, nous a bien plu !
Nous reprenons donc le métro, pour repartir vers le centre ville, puisque ça y est, la pluie s'est arrêtée, et ne devrait plus nous embêter pour le reste de la journée (ni du séjour d'ailleurs). Nous prenons donc la ligne rouge, puis changeons avec la verte, pour descendre à Martim Moniz. A priori, le Tram 28, le célèbre tram jaune de Lisbonne, passe par ici. Nous suivons globalement son parcours jusqu'à monter au Chateau St George, qui surplombe Lisbonne (ah oui, ça grimpe du coup !)
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Nous avons remonté la rue Cavaleiros, puis birfurqué sur la Costa do Castelo, rue assez panoramique qui fait le tour de l'enceinte du chateau. Après une pause glace/pasteis à la patisserie San Antonio, nous montons vers l'entrée du chateau, mais décidons de ne pas le visiter. Trop de monde, et je le rappelle, budget limité (déjà explosé par la visite du matin ....)
A la place, nous filons vers le Mirador Santa Luzia pour profiter du point de vue sur les toits de la vieille ville, et les rives du Tage. La vue est jolie, et assez dégagée, mais à notre arrivée, elle est globalement encombrée par un énorme paquebot stationné le long de l'Alfama.
Nous allons alors à quelques dizaines de mètres de là, vers un autre point de vue permettant d'admirer la majestueuse église San Vincent de Fora.
La journée aura globalement été fatigante, beaucoup de marche, et de piétinement le matin, les enfants sont rincés, le petit n'a pas fait de sieste. Nous choisissons de ne pas traîner et d'aller se faire un bon dîner à la maison ! Ça fait du bien de se poser un peu ..
Jour 5
Lisbonne côté Belem
Un nouveau jour se lève, après une nuit un poil meilleure que la précédente (surtout expliqué par la journée assez éprouvante de la veille). Ce matin, le programme, c'est de filer au plus tôt vers Belem pour y découvrir les principaux monuments qui s'y trouvent, comme le Monastère des Hiéronymites, la tour, tout ça tout ça .. a noter qu'à l'origine, nous avions prévu une location dans ce coin là, pensant que c'était pratique .. eh bin absolument pas, heureusement qu'on nous a fait changé d'avis ! :) Nous avons donc pris le tramway, version récente, direction Belem. C'est le 15, pris au départ de la Place Figueira.
Nous ne sommes pas les seuls, apparemment, à vouloir rejoindre Belem, la queue s'allonge à l'arrêt du tramway. A son arrivée, on entre et on parvient à s'asseoir tous les 4. A l'arrêt suivant, un couple monte avec un enfant, que le papa tient dans ses bras. Nous nous proposons de prendre les enfants sur les genoux, afin qu'ils puissent s'asseoir avec leur très jeune enfant. Il s'avère que c'était des français, de Nantes, avec qui nous avons rapidement sympathisé, pour finalement faire la visite ensemble, et nous retrouver ensuite pour un petit verre face au monastère.
Nous arrivons donc, juste à côté du Monastère, où nous apercevons (là encore) une queue interminable. Et il faudrait être fou pour avoir envie de se placer à la fin de celle-ci, que j'estimais à une bonne 1h30, voire 2h d'attente .. et sous le soleil, s'il vous plait ! Heureusement, au fil de mes visites sur différents sites/blogs pendant les préparatifs du voyage, j'avais lu qu'il y avait une petite astuce pour les entrées du monastère, sans trop attendre = les acheter au musée d'archéologie, dont l'entrée est juste à côté .. après l'avoir chercher un peu, tout de même, cette fichue entrée, nous repérons la file d'attente, qui ici ne fait qu'une quinzaine de mètres. C'est beaucoup mieux. Equipés de nos précieux billets, nous pouvons couper la looooooooooongue file d'attente pour entrer dans cette merveille architecturale. Et à l'intérieur, la foule ne se fait pas du tout ressentir, bien au contraire, c'est agréable, on peut flâner tranquillement entre le cloître et les allées couvertes, jusqu'au musée. Néanmoins, j'ai été un peu, non pas déçu, mais étonné, de la petitesse de l'endroit à visiter, par rapport à la taille extérieure du monastère. Finalement, on fait assez vite le tour ! Mais tour qui vaut le détour, clairement, les détails de l'architecture sont incroyables, et mis en valeur par une lumière assez particulière ce jour-là ! Et le prix de l'entrée est parfaitement raisonnable !
A la sortie du monastère, gourmands que nous sommes, nous décidons de faire une petite pause Pastéis, car il parait qu'ici, on trouve l'une des meilleures patisserie de Lisbonne pour cette spécialité sucrée ! Là encore, du monde attend pour se faire servir, mais c'est assez rapide, et surtout, ça vaut vraiment le coup, car à nos yeux, ce fut effectivement les meilleurs de notre séjour, rien que pour la pâte qui joue beaucoup sur la recette. MIAM ! Nous en achetons aussi pour nos nouveaux copains nantais, si jamais on les croise sur le chemin de la tour de Belem, où eux sont allés en sortant du monastère. Et ils nous avaient dit ne pas encore avoir goûté aux pastéis .. les fous !
Nous prenons donc le chemin de la tour de Belem, en manquant le monument de Vasco de Gama, en raison d'une course de vélo qui coupait les routes et nous a complètement fait zapper cette étape ... tant pis !
Nous passons donc la passerelle au dessus de la voie ferrée, puis traversons le parc pour arriver à la tour. Là encore, nous sommes face à un symbole de cette capitale, pour le moins étonnant. Son architecture est très originale, elle est comme posée là, sur l'eau, avec son petit pont d'accès, où une foule patiente pour la visiter. Nous retombons sur nos amis nantais, qui ont alors pu goûter aux (meilleurs) pasteis de Lisbonne ! :)
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C'est en leur compagnie que nous faisons chemin inverse pour retrouver un arrêt de tramway, toujours le 15, afin de rentrer sur le centre ville, et continuer cette belle journée sur Lisbonne. Nous décidons à Cais do Sodre, repassons devant le Time Out Market, puis cherchons le départ du funiculaire da Bica.
Là, voyant la file d'attente (et le prix), nous choisissons de réaliser la montée .. à pied. Cela se fait sur la même route que le funiculaires, et nous nous faisons donc doubler et croiser par les deux wagons qui font sans cesse du va et vient (et il n'est jamais vide !).
Nous crapahutons jusqu'en haut, à l'intersection avec Largo Calhariz. De là, nous partons plein est, en direction de la place Luis de Camoes, puis remontons vers la Place des Carmes (et son célèbre couvent, ou du moins ce qu'il en reste). Etant dimanche, et à une heure assez tardive, le couvent est malheureusement fermé à la visite. Mais l'astuce, depuis ici, c'est de pouvoir accéder à la plate forme haute de l'ascenceur Santa Justa, et profiter ainsi du magnifique point de vue sur la ville et le couvent des Carmes.
Nous redescendons ensuite au pied de l’ascenseur, où nous tombons sur l'interminable file d'attente qui permet d'y monter et à laquelle nous avons échapper ! Et heureusement, notre patience n'aurait pas tenu le coup ! :)
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Nous arrivons ensuite sur l'immense place Rossio, pour reprendre le métro et retrouver notre appartement pour le dîner, non sans faire un petit détour pour s'acheter de quoi cuisiner quelque chose !!
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Suite à cela, je regarde ma montre, il me reste une petite demie-heure avant le coucher de soleil.
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Je me décide à repartir, seul, en direction du métro, afin d'essayer de profiter d'un éventuel coucher de soleil sur la ville. Mais où ? C'est pendant le trajet en métro que me décide pour un point de vue que nous n'avons pas encore découvert, le Mirador de Graça, un peu plus au nord que la colline du Chateau St George, et offrant donc une vue sur la chateau, le pont au loin, et une bonne partie de la ville ! Encore faut-il y monter ...
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Je descends donc à l'arrêt Martim Momiz, puis remonte la rue des Cavaliers (petit échauffement).
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Ensuite, je passe par la petite ruelle Lagares, pour déboucher sur la route du même nom, qu'il faut continuer sur 30 mètres. Puis à gauche, le départ des escaliers démarrent ici, et ça fait quelques dizaines de marches jusque là-haut !! J'arrive là-haut essoufflé d'avoir couru (oui j'ai couru, c'était vraiment court comme timing).
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Malheureusement, le coucher de soleil aura été plutôt timide, m'offrant que très peu de lumière. Mais le moment reste très agréable, et je ne suis pas le seul à en profiter, sur cette jolie place surplombée par l'église de Graça et son couvent.
J'aurais pu m'arrêter là .. mais ça ne me ressemblerait pas ! Plutôt que de redescendre par là où je suis arrivé, je me rends compte que je ne suis pas très loin du mirador Santa Luzia, qui m'offrira peut-être une jolie vue avec les lumières de la ville. Je descends donc la Calçada de Graça, puis arrive au mirador, où .. non, la vue n'est pas géniale non plus. La place est désertée. Sous le mirador, un bassin m'offre de jolies teintes et un reflet urbain assez inattendu.
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En tournant la tête après avoir entendu un son caractéristique, je me rend compte que le petit tramway jaune typique passe par ici, et m'inspire quelques images. Je longe alors son parcours, à la recherche de jolis cadrages avec le tramway dans le viseur. Sur le chemin, il y en a qui me double, j'ai juste le temps de déclencher dans cette jolie ruelle. Ça m'inspire, je continue à descendre jusqu'à arriver à la cathédrale du vieux Lisbonne. Je m'installe, en attendant un tramway ...... qui n'arrivera jamais !
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Après de longues minutes, je finis par m'avouer vaincu, et rentre à l'appartement en attrapant le métro à la station Terreiro do Paço.
Quand ça veut pas ... ça veut pas !
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Jour 6
Sintra l'extravagante
Le matin de ce dernier jour de vacances, nous nous levons aux aurores, nous préparons avec hâte, pour rejoindre au plus vite, et au plus tôt, la gare principale de Rossio. Là, nous rechargeons suffisamment nos cartes de transport, puis partons sur les quais à la recherche du projet train pour Sintra. Environ 45 minutes de trajet, dans un train somme toute confortable, avec Wifi, prises électriques, et même toilettes. Les arrêts défilent, mais c'est au terminus que nous descendrons.
Outre la galère au niveau du tourniquet qui refusait de me laisser sortir, nous déchantons quelque peu face à la gare routière et ce qui semble une interminable file d'attente pour le bus 434, qui relie la gare routière aux principaux sites de Sintra (le centre ville et son palais national, le palais Pena et le chateau des Maures). Le tout sur une journée, avec la possibilité de le prendre et d'en descendre quand on le souhaite, sachant qu'il fait le tour dans un sens unique !
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Nous passons donc devant le centre ville, et nous descendons à l'entrée du chateau des Maures, où nous remarquons que le guichet est peu fréquenté. Nous pouvons y acheter les entrées pour les deux sites (Pena & Maures), sachant qu'ainsi, c'est légèrement plus économique.
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Puis nous décidons de commencer cette journée par le chateau, et ses fameux remparts qui dominent la ville de Sintra, qui parait si petite, tout en bas !
Il n'y a pas grand monde, à notre arrivée aux portes du chateau, c'est plaisant. En plus, un brouillard persistant plonge la visite dans une ambiance très particulière. Nous déambulons donc sur les remparts, qui enchaînent montées et descentes au fil des pentes de la collines, et via des escaliers plus ou moins accessibles.
Puis nous atteignons le point haut, depuis lequel la vue est dégagée (oui, le brouillard finira par se dissiper .. ou presque), et d'où nous pouvons apercevoir l'objet de ce qui sera la visite suivante, l'extravagant palais de Pena. Un palais haut en couleurs, posé sur sa colline verdoyante.
Après avoir bien fait chauffer les cuisses, nous redescendons vers la place centrale du château, pour un pique-nique requinquant ! Puis nous repartons du chateau, pour retrouver la route (il n'y en a qu'une, on peut difficilement la rater). Là, deux choix possibles (enfin non, il y en a même plus, si l'on compte les pousse-pousse, les taxis, etc ..), soit on attend le prochain bus 434 pour nous monter à l'entrée du palais de Pena, soit nous y allons à pied .. après tout, sur la carte, ça ne parait pas si lointain ! Nous choisissons les pieds, jusqu'à atteindre l'entrée du palais .. ou du moins l'entrée du parc du palais. Le palais, lui, est encore plus loin, encore plus haut. Des navettes sont à disposition pour monter, moyennant quelques euros. Là encore, nous choisissons les pieds .. ou les épaules, pour le plus petit ^^
Après avoir atteint le bas du palais, non sans quelques pauses pour se désaltérer, nous y entrons, et pour trouver son chemin, il suffit de suivre la foule .. oui, il commence à y avoir un peu plus de monde en ce début d'après midi. Une petite terrasse permet d'apprécier toute l'extravagance de ce palais, aux couleurs éclatantes (dont le choix reste discutable ..^^). C'en est presque éblouissant ..
Puis nous continuons notre ascension, jusqu'à apercevoir une petite file d'attente pour la visite intérieure, qui nous avait été proposée lorsque nous avons acheté nos billets, et que nous avions accepté (c'était quelques euros supplémentaires). Nous entrons alors dans l'antre de ce palais, pour une visite qui s'apparente plus à une longue file d'attente, le long des différentes pièces. Rien de transcendant, les enfants trépignent, et nous aussi il faut bien l'avouer. Mais il n'y pas d'échappatoire, alors nous la ferons jusqu'au bout. Mais sitôt sortis, sitôt oubliée ... un petit conseil, vous pouvez allègrement faire l'impasse sur cette visite, et préférez passer plus de temps pour flâner dans les immenses jardins du palais. Ça monte, ça descend, dans tous les sens, il y en a partout, et je pense qu'on pourrait facilement y laisser une journée. Mais nous n'avons pas une journée, et choisissons uniquement d'aller à la Cruz Alta, une croix installée sur un joli point de vue, bien en hauteur .. bien sûr, il faut crapahuter jusque là-haut, et comme c'est mon idée .. j'assume ! Le p'tit loup fera le chemin, sur mes épaules ... :)
Nous redescendons ensuite jusqu'à l'entrée du parc du palais, où nous essayons de comprendre où s'arrête le bus qui nous ramènera à la gare. Et là, il suffit de chercher une longue file d'attente ..........................
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Ah ça y est, on a trouvé !
Heureusement, l'attente se fait à l'ombre ! Finalement, nous n'attendrons pas tant que ça, et il nous ramènera donc à la gare, pour prendre le train du retour sur la gare de Rossio, au centre ville de Lisbonne.
Cette excursion en aura exténué plus d'un, et le trajet en train sera un bon prétexte à une sieste improvisée ..
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Arrivés à Lisbonne, nous ne résistons pas à l'envie de refaire un petit tour gourmand par Time Out Market (notamment pour leurs accras de morue ... un délice), puis tant qu'à être là, nous remontons la rue du Funiculaire Da Bica, juste pour le plaisir de s'en mettre encore un peu plus dans les cuisses !
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Puis nous rentrons pour le dîner, et pour ce qui sera la dernière nuit lisboète, avant le retour en France prévu pour le lendemain.
MAIS !
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Qui dit dernière soirée, dit forcément, dernière petite sortie improvisée pour le coucher du soleil .. après la déception de la veille, je retente le coup. Le coucher ne sera pas mieux (et même plutôt moins bien ..), d'autant que je n'avais pas joué l'originalité, en revenant au même endroit que la veille (encore des montées interminables .. mes jambes vont me haïr !^^). Là encore, après le coucher, je choisis de redescendre côté Alfama, pour partir en chasse de ce tramway mythique, que j'ai longuement attendu hier, en vain ..
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Après une petite image de l'Alfama, aux lumières post-coucher de soleil, je redescends jusqu'à la cathédrale, que je photographierai ..... avec le tramway !!!!
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La persévérance paye .... bon, j'aurais préféré sans la voiture, mais bon .. :)
Puis vient le nuit du dernier dodo, non sans avoir préparé les affaires pour le lendemain.
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Le départ prévu est à 11h45, nous partons donc sur les coups de 8h30, après avoir petit-déjeuné et remis les clés à la propriétaire des lieux.
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Nous prenons ensuite le métro, direction l'aéroport, terminus de la ligne sur laquelle nous avions choisi le logement. Pratique, ça évite de se traîner les valises trop longtemps (encore que nous n'étions pas trop chargés .. deux sacs de randonnée de 30L, et deux petites valises cabines = 4 bagages qui passent tous en cabine, c'est plus pratique !)
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Nous arrivons à l'aéroport, nous prenons ensuite la navette pour rejoindre le terminal T2. Enregistrement ok, passage de la zone Duty Free, ok .. et petit coup d'oeil aux écrans : départ prévu = retardé ... humf !
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Après vérification, je me rendrai compte que l'avion n'est même pas encore parti de Bordeaux ... ah oui, ok, c'est pas un petit retard ! Eh bien, tant pis, il faudra prendre notre mal en patience. Heureusement, la zone d'attente est agréable, propre, et regorge de boutiques et de restaurants.
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Nous finirons par embarquer, avec pas moins de 2h30 de retard, pour un trajet qui nous ramènera à la maison, avec des souvenirs plein la tête, des pasteis plein le sac, et un bilan vraiment très positif de notre séjour au Portugal.
Que ce soit l'Algarve, pour son côté sauvage, paradisiaque, et dépaysant à souhait, que la Capitale, pour sa richesse culturelle, ses gourmandises et ses charmants habitants, nous ne pouvons que remercier ceux qui nous avaient chaudement recommandé cette destination, qui plus est pour un voyage en famille.
Ce que je fais à mon tour : je vous recommande le Portugal, un pays très adapté à des vacances avec de jeunes enfants, les notres ont adoré !! (et encore, ils n'ont pas trop aimé les pasteis ... les fous !)
VIVEMENT LES PROCHAINES VACANCES !
Merci pour votre lecture, n'hésitez pas à commenter, en dessous, ou par mail .. et si vous avez des questions, sur le voyage, ou pour des informations pratiques, n'hésitez surtout pas !
A bientôt,
Guillaume